Esplanade du Château des Ducs de Wurtemberg
Cet oppidum fortifié est à l'origine de la ville de Montbéliard. Le château y trouve ses fondements dès le Xe siècle, profitant d'un relief naturel essentiel à son rôle défensif. Le site se développe au fil des siècles, où sont érigés de nombreux édifices parmi lesquels l'église Saint-Pierre au XIIe siècle et la Maison du Bailli par l'architecte Schickhardt. La destruction totale de l'église a laissé place à une grande esplanade, aujourd'hui investie en place publique et en espace de stationnement. Ce belvédère à 360° sur la ville est emblématique de la ville de Montbéliard. Certains édifices bénéficient d'une protection au titre des Monuments Historiques.
Le site présente aujourd'hui une problématique d'accessibilité évidemment lié à sa fonction première. Lieu touristique incontournable de la ville, la réutilisation et la mise en valeur des édifices de diverses époques qui le composent est un enjeu majeur, tout comme la requalification de l'esplanade.
L'ensemble des projets des étudiants est consultable sur la publication Semaine Architecture et patrimoine / Montbéliard.
Focus sur deux projets :
Le site présente aujourd'hui une problématique d'accessibilité évidemment lié à sa fonction première. Lieu touristique incontournable de la ville, la réutilisation et la mise en valeur des édifices de diverses époques qui le composent est un enjeu majeur, tout comme la requalification de l'esplanade.
L'ensemble des projets des étudiants est consultable sur la publication Semaine Architecture et patrimoine / Montbéliard.
Focus sur deux projets :
— Reconquérir l'emblème - projet de Madeline Jalet / Valentin Mairot / Justine Muntzinger / Julie Schulz
— Ascension dorée - projet de Chloé Fort / Cécile Perrin / Camille Pfirsch / Emeline Regnault
— Ascension dorée - projet de Chloé Fort / Cécile Perrin / Camille Pfirsch / Emeline Regnault
Madeline Jalet / Valentin Mairot / Justine Muntzinger / Julie Schulz
HISTORIQUE
Montbéliard est une ville de 42 000 habitants. Siège de PSA Peugeot, haut lieu du protestantisme français, ville d'Art et d'Histoire, centre de l'unité urbaine de Montbéliard rassemblant plus de 100 000 habitants, elle forme avec Belfort, la plus grande aire urbaine de la région avec plus de 285 000 habitants recensés.
Son histoire commence au Xe siècle avec l'apparition du premier château surplombant l'oppidum ainsi que la construction de l'église Saint Pierre. Au XIIe siècle, le bourg se développe avec la construction de remparts autour du château et l'apparition de l'actuelle vieille ville qui suit les courbes naturelles du rocher et qui devient alors le centre du pouvoir, le pôle religieux, tout en attirant commerçants et artisans. Forte de son attractivité, un nouveau bourg (le bourg Saint-Martin) vient agrandir Montbéliard à la fin du XIIe siècle. Au XVIe siècle, l'agrandissement de la ville se poursuit avec l'apparition du bourg de la Halle qui devient rapidement le coeur économique de la ville. Il est alors nécessaire de renforcer la sécurité de la ville et le fort Saint-Nicolas est construit dans ce but. Au XVIIe siècle, un nouveau château est édifié pour le comte de Montbéliard à l'extrémité Est, l'ancien château devient alors la résidence des soldats et des servants. On note également l'apparition de la « neuve-ville », quartier périphérique aménagé par l'architecte Schickhardt peuplé à l'arrivée des réfugiés protestants et protégé par une citadelle. Entre 1800 et 1860, le fort Saint-Nicolas est détruit tout comme l'une des trois tours du château du comte. L'édifice a connu également d'autres modifications comme son agrandissement avec un bâtiment de style Renaissance et l'apparition de divers bâtiments en son sein. Montbéliard s'ouvre et croît démographiquement sur l'extérieur grâce à la création du canal de la Marne au Rhin et la voie ferrée.
ANALYSE
Lors de notre visite au château de Montbéliard, nous avons été étonnés de l'absence d'activités à l'intérieur de l'édifice. D'abord enthousiasmés par la vue des tours depuis le pied du roc, nous avons été déçus une fois arrivés dans l'enceinte du château du fait de l'omniprésence des voitures à la fois au sein de l'esplanade réduite à un simple parking mais aussi en contrebas du château où les piétons trouvent difficilement leur place dans l'organisation du lieu.
PROGRAMME
Aussi, nous avons décelé plusieurs enjeux pour rendre ce lieu historique plus attractif : réinvestir les futurs espaces vacants, modifier et végétaliser les alentours proches du château de sorte à le rendre plus accueillant. Nous avons également pensé à libérer l'esplanade de son parking en vue d'uniformiser la place grâce à un aménagement paysager et un traitement de la lumière, tout en nous souciant de la place qu'occupe chaque utilisateur (piéton, automobiliste, cycliste, usager de tout âge...).
Nous comptons retravailler les espaces au sein de l'esplanade et environnants pour renforcer la continuité du parcours culturel tout en abordant la question de l'accessibilité.
PROJET
Nous avons imaginé un programme qui consiste dans un premier temps à l'élaboration d'un parcours végétalisé au sein de l'esplanade habillé d'une mise en lumière. Les utilisateurs pourraient alors profiter de ce lieu en soirée. Un café, un lieu d'exposition, un centre d'interprétation aux archives, une salle polyvalente ainsi qu'une scénette extérieure assureront l'activité en journée.
Dans un second temps, nous avons cherché à redonner sa place forte au château notamment via une signalétique efficiente en créant un deuxième accès à la motte castrale (via un escalier et un ascenseur), par un cadrage depuis l'esplanade sur des éléments remarquables de Montbéliard.
Le remaniement du nombre et de l'emplacement des places de parking et leur végétalisation tout en favorisant les modes de transport doux (mise à disposition de vélos en libre service) constituent le point final de notre programme.
Plan masse du projet
Perspective de projet de l'entrée piétonne
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HISTORIQUEMontbéliard est une ville de 42 000 habitants. Siège de PSA Peugeot, haut lieu du protestantisme français, ville d'Art et d'Histoire, centre de l'unité urbaine de Montbéliard rassemblant plus de 100 000 habitants, elle forme avec Belfort, la plus grande aire urbaine de la région avec plus de 285 000 habitants recensés.
Son histoire commence au Xe siècle avec l'apparition du premier château surplombant l'oppidum ainsi que la construction de l'église Saint Pierre. Au XIIe siècle, le bourg se développe avec la construction de remparts autour du château et l'apparition de l'actuelle vieille ville qui suit les courbes naturelles du rocher et qui devient alors le centre du pouvoir, le pôle religieux, tout en attirant commerçants et artisans. Forte de son attractivité, un nouveau bourg (le bourg Saint-Martin) vient agrandir Montbéliard à la fin du XIIe siècle. Au XVIe siècle, l'agrandissement de la ville se poursuit avec l'apparition du bourg de la Halle qui devient rapidement le coeur économique de la ville. Il est alors nécessaire de renforcer la sécurité de la ville et le fort Saint-Nicolas est construit dans ce but. Au XVIIe siècle, un nouveau château est édifié pour le comte de Montbéliard à l'extrémité Est, l'ancien château devient alors la résidence des soldats et des servants. On note également l'apparition de la « neuve-ville », quartier périphérique aménagé par l'architecte Schickhardt peuplé à l'arrivée des réfugiés protestants et protégé par une citadelle. Entre 1800 et 1860, le fort Saint-Nicolas est détruit tout comme l'une des trois tours du château du comte. L'édifice a connu également d'autres modifications comme son agrandissement avec un bâtiment de style Renaissance et l'apparition de divers bâtiments en son sein. Montbéliard s'ouvre et croît démographiquement sur l'extérieur grâce à la création du canal de la Marne au Rhin et la voie ferrée.
ANALYSELors de notre visite au château de Montbéliard, nous avons été étonnés de l'absence d'activités à l'intérieur de l'édifice. D'abord enthousiasmés par la vue des tours depuis le pied du roc, nous avons été déçus une fois arrivés dans l'enceinte du château du fait de l'omniprésence des voitures à la fois au sein de l'esplanade réduite à un simple parking mais aussi en contrebas du château où les piétons trouvent difficilement leur place dans l'organisation du lieu.
PROGRAMMEAussi, nous avons décelé plusieurs enjeux pour rendre ce lieu historique plus attractif : réinvestir les futurs espaces vacants, modifier et végétaliser les alentours proches du château de sorte à le rendre plus accueillant. Nous avons également pensé à libérer l'esplanade de son parking en vue d'uniformiser la place grâce à un aménagement paysager et un traitement de la lumière, tout en nous souciant de la place qu'occupe chaque utilisateur (piéton, automobiliste, cycliste, usager de tout âge...).
Nous comptons retravailler les espaces au sein de l'esplanade et environnants pour renforcer la continuité du parcours culturel tout en abordant la question de l'accessibilité.
PROJETNous avons imaginé un programme qui consiste dans un premier temps à l'élaboration d'un parcours végétalisé au sein de l'esplanade habillé d'une mise en lumière. Les utilisateurs pourraient alors profiter de ce lieu en soirée. Un café, un lieu d'exposition, un centre d'interprétation aux archives, une salle polyvalente ainsi qu'une scénette extérieure assureront l'activité en journée.
Dans un second temps, nous avons cherché à redonner sa place forte au château notamment via une signalétique efficiente en créant un deuxième accès à la motte castrale (via un escalier et un ascenseur), par un cadrage depuis l'esplanade sur des éléments remarquables de Montbéliard.
Le remaniement du nombre et de l'emplacement des places de parking et leur végétalisation tout en favorisant les modes de transport doux (mise à disposition de vélos en libre service) constituent le point final de notre programme.
Plan masse du projet
Perspective de projet de l'entrée piétonne
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Chloé Fort, Cécile Perrin, Camille Pfirsch, Emeline Regnault
HISTORIQUE
Montbéliard est proche de Belfort et de Besançon. La plus ancienne évocation de la ville de Montbéliard remonte au Xe siècle et concerne un oppidum fortifié avec la Lizaine en contrebas. La topologie du site, formé par un éperon rocheux, a permis l'installation de ces fortifications en hauteur. Au cours du XIe et XIIe siècle, la fortification s'est développée grâce à un second château nommé « châtel derrière » qui a pour but de renforcer la sécurité au bourg. Celui-ci se trouve à l'opposé de l'emplacement du château actuel. L'église Saint-Pierre est construite à la suite de l'occupation seigneuriale et devient la collégiale Saint-Maimboeuf. Montbéliard devenant un centre de pouvoir et de religion, des artisans et des commerçants s'installent au pied du château. Le schéma urbain suit la forme de l'oppidum.
A partir du XIIIe siècle, la ville de Montbéliard s'étend vers le nord grâce à son essor économique. La fortification s'étend grâce au « châtel derrière » qui devient la résidence du comte de Montbéliard. Il est composé de deux tours assez imposantes. L'ancien château a pour vocation de loger les serviteurs et les soldats. Au XIVe siècle, la partie ouest de la ville construite devient le quartier commercial principal avec la construction des Halles. La ville n'a de cesse de s'étendre autour de l'ancien oppidum et même en périphérie grâce à l'essor industriel au XXe siècle, l'arrivée du chemin de fer et du canal du Rhône au Rhin au XIXe siècle.
ANALYSE
Le centre historique de la ville est situé sur un oppidum étroit par sa longueur. Le château profitait d'un relief naturel essentiel à son rôle défensif. Aujourd'hui, ce site est emblématique de la ville de Montbéliard de par ses imposants remparts et son château. Pourtant ce lieu est assez mal desservi, le bourg construit à l'époque autour de l'oppidum comprend des rues étroites où il est difficile de circuler et de se garer. De plus, c'est un site vaste mais ne comprenant qu'une seule entrée/sortie sous l'ancien pont levis. Néanmoins la gare, les parkings et les arrêts de bus situés à proximité donnent du potentiel en termes d'accessibilité.
Malgré les remparts, le site reste lié à la ville de par ses différentes vues sur le centre historique (Temple Saint-Martin, Immeuble Lion de Peugeot) ainsi que par la rue du Dr Beurnier qui est un axe visuel important et permet d'accéder au château depuis le temple Saint-Martin. Le site est majoritairement composé de parkings avec quelques espaces verts et sculptures ainsi que plusieurs lieux culturels : le musée dans le château actuel, les archives dans l'ancien château et un conservatoire dans le logis des gentilshommes.
Mais plusieurs autres bâtiments du site restent à l'heure actuelle non exploités. Tous les bâtiments inscrits sur le site sont classés Monument Historique ; un avantage patrimonial certain mais cela contraint tout projet de modification ou de rénovation. L'identité la plus forte est le château qui reste encore aujourd'hui très bien conservé comparé à d'autres façades du site comme celles du conservatoire par exemple.
PROGRAMME
Les grands axes de réflexion de notre projet sont concentrés, d'abord,sur l'accessibilité du site à tous les publics par la mise en place d'une autre entrée en parallèle de celle déjà existante. Cela crée un nouveau parcours pour les visiteurs. De plus, nous voulons mettre en valeur le site par une intervention paysagère minime afin darequalification de certaines zones, comme certaines façades et les abords du château.
Plan programmatique
PROJET
Notre projet se déploie en deux axes : une intervention paysagère ainsi qu' architecturale. Tout d'abord, il est question de redéfinir les zones actuellement délaissées, comme les abords du château. Cela permet de remettre en valeur la façade sud du château, de la mettre en lumière pour ainsi créer un nouveau point de vue. Nous pouvons aussi imaginer créer des événements culturels au pied du château. L'esplanade est également à requalifier en un espace végétal et minéral avec l'utilisation de pierre locale pour le revêtement de sol. Quant à l'espace végétal, il propose plusieurs promenades pour que les visiteurs choisissent leur sens de parcours et il n'est pas trop encombré pour dégager la vue.
L'esplanade est piétonne, le parking n'étant pas nécessaire puisque d'autres se trouvent à proximité.
Ensuite, l'intervention architecturale concerne la redéfinition de l'usage des bâtiments existants. Cette esplanade doit porter les valeurs culturelles de la ville et de la région comme centre historique de Montbéliard. Le choix d'installer un écomusée dans les anciens locaux de l'arsenal nous parait donc idéal. L'ajout d'une extension détermine un seul corps de bâtiment et laisse de l'espace à la création d'évènements. Un office du tourisme est placé à l'entrée du site.
Quand au château, il garde sa fonction initiale. Enfin, le site laisse une part à des investisseurs privés, avec la création d'un hôtel restaurant dans les locaux du conservatoire et des archives. L'hôtel a donc sa cour privée, et pourquoi pas une salle pour créer des événements divers. Ce projet permet donc d'attirer un nouveau public et d'être une attraction touristique.
Pour finir cette intervention, l'installation d'un ascenseur au sud peut attirer les piétons à cet endroit stratégique. Un nouveau parcours historique est alors créé en rendant le site accessible à tous. Les matériaux utilisés pour l'ascenseur, comme pour les extensions, sont le verre et l'acier afin de créer une homogénéité dans les interventions.
Perspective de l'écomusée
Perspective de l'écomusée 2
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HISTORIQUEMontbéliard est proche de Belfort et de Besançon. La plus ancienne évocation de la ville de Montbéliard remonte au Xe siècle et concerne un oppidum fortifié avec la Lizaine en contrebas. La topologie du site, formé par un éperon rocheux, a permis l'installation de ces fortifications en hauteur. Au cours du XIe et XIIe siècle, la fortification s'est développée grâce à un second château nommé « châtel derrière » qui a pour but de renforcer la sécurité au bourg. Celui-ci se trouve à l'opposé de l'emplacement du château actuel. L'église Saint-Pierre est construite à la suite de l'occupation seigneuriale et devient la collégiale Saint-Maimboeuf. Montbéliard devenant un centre de pouvoir et de religion, des artisans et des commerçants s'installent au pied du château. Le schéma urbain suit la forme de l'oppidum.
A partir du XIIIe siècle, la ville de Montbéliard s'étend vers le nord grâce à son essor économique. La fortification s'étend grâce au « châtel derrière » qui devient la résidence du comte de Montbéliard. Il est composé de deux tours assez imposantes. L'ancien château a pour vocation de loger les serviteurs et les soldats. Au XIVe siècle, la partie ouest de la ville construite devient le quartier commercial principal avec la construction des Halles. La ville n'a de cesse de s'étendre autour de l'ancien oppidum et même en périphérie grâce à l'essor industriel au XXe siècle, l'arrivée du chemin de fer et du canal du Rhône au Rhin au XIXe siècle.
ANALYSELe centre historique de la ville est situé sur un oppidum étroit par sa longueur. Le château profitait d'un relief naturel essentiel à son rôle défensif. Aujourd'hui, ce site est emblématique de la ville de Montbéliard de par ses imposants remparts et son château. Pourtant ce lieu est assez mal desservi, le bourg construit à l'époque autour de l'oppidum comprend des rues étroites où il est difficile de circuler et de se garer. De plus, c'est un site vaste mais ne comprenant qu'une seule entrée/sortie sous l'ancien pont levis. Néanmoins la gare, les parkings et les arrêts de bus situés à proximité donnent du potentiel en termes d'accessibilité.
Malgré les remparts, le site reste lié à la ville de par ses différentes vues sur le centre historique (Temple Saint-Martin, Immeuble Lion de Peugeot) ainsi que par la rue du Dr Beurnier qui est un axe visuel important et permet d'accéder au château depuis le temple Saint-Martin. Le site est majoritairement composé de parkings avec quelques espaces verts et sculptures ainsi que plusieurs lieux culturels : le musée dans le château actuel, les archives dans l'ancien château et un conservatoire dans le logis des gentilshommes.
Mais plusieurs autres bâtiments du site restent à l'heure actuelle non exploités. Tous les bâtiments inscrits sur le site sont classés Monument Historique ; un avantage patrimonial certain mais cela contraint tout projet de modification ou de rénovation. L'identité la plus forte est le château qui reste encore aujourd'hui très bien conservé comparé à d'autres façades du site comme celles du conservatoire par exemple.
PROGRAMMELes grands axes de réflexion de notre projet sont concentrés, d'abord,sur l'accessibilité du site à tous les publics par la mise en place d'une autre entrée en parallèle de celle déjà existante. Cela crée un nouveau parcours pour les visiteurs. De plus, nous voulons mettre en valeur le site par une intervention paysagère minime afin darequalification de certaines zones, comme certaines façades et les abords du château.
Plan programmatique
PROJETNotre projet se déploie en deux axes : une intervention paysagère ainsi qu' architecturale. Tout d'abord, il est question de redéfinir les zones actuellement délaissées, comme les abords du château. Cela permet de remettre en valeur la façade sud du château, de la mettre en lumière pour ainsi créer un nouveau point de vue. Nous pouvons aussi imaginer créer des événements culturels au pied du château. L'esplanade est également à requalifier en un espace végétal et minéral avec l'utilisation de pierre locale pour le revêtement de sol. Quant à l'espace végétal, il propose plusieurs promenades pour que les visiteurs choisissent leur sens de parcours et il n'est pas trop encombré pour dégager la vue.
L'esplanade est piétonne, le parking n'étant pas nécessaire puisque d'autres se trouvent à proximité.
Ensuite, l'intervention architecturale concerne la redéfinition de l'usage des bâtiments existants. Cette esplanade doit porter les valeurs culturelles de la ville et de la région comme centre historique de Montbéliard. Le choix d'installer un écomusée dans les anciens locaux de l'arsenal nous parait donc idéal. L'ajout d'une extension détermine un seul corps de bâtiment et laisse de l'espace à la création d'évènements. Un office du tourisme est placé à l'entrée du site.
Quand au château, il garde sa fonction initiale. Enfin, le site laisse une part à des investisseurs privés, avec la création d'un hôtel restaurant dans les locaux du conservatoire et des archives. L'hôtel a donc sa cour privée, et pourquoi pas une salle pour créer des événements divers. Ce projet permet donc d'attirer un nouveau public et d'être une attraction touristique.
Pour finir cette intervention, l'installation d'un ascenseur au sud peut attirer les piétons à cet endroit stratégique. Un nouveau parcours historique est alors créé en rendant le site accessible à tous. Les matériaux utilisés pour l'ascenseur, comme pour les extensions, sont le verre et l'acier afin de créer une homogénéité dans les interventions.
Perspective de l'écomusée
Perspective de l'écomusée 2
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