La place de Lattre de Tassigny
Ce quartier est considéré comme l'une des entrées de la ville dont les limites ont été dessinées par les fortifications Vauban. Situé au bord du Doubs et au pied de la citadelle, il bénéficie d'une situation géographique idéale pour contrôler les accès et les marchandises. En effet, des espaces agricoles, destinés à nourrir les habitants, étaient initialement implantés. Le site est fortement marqué par le flux routier avec deux grands axes qui longent le Doubs. Les étudiants porternt une réflexion transversale pour investir la place de Lattre de Tassigny et retrouver une liaison avec la gare d'eau.
Les enjeux :
Focus sur deux projets :
Les enjeux :
— Requalifier les espaces publics
— Connecter le quartier aux berges
— Valoriser le patrimoine
— Connecter le quartier aux berges
— Valoriser le patrimoine
L'ensemble des projets des étudiants est consultable sur la publication Semaine Architecture et patrimoine / Besançon.
Focus sur deux projets :
— Au travers des ramparts - projet de Juliette Chevalier / Camille Dautecourt / Sarah Eyermann / Camille Parmentier / Marine Schequenne
— Liaison des espaces - projet de Ludivine Gay / Guillaume Jacquot / Pierre Monnin / Danko Pavlovic / Arthur Schmidt
— Liaison des espaces - projet de Ludivine Gay / Guillaume Jacquot / Pierre Monnin / Danko Pavlovic / Arthur Schmidt
Projet de Juliette Chevalier / Camille Dautecourt / Sarah Eyermann / Camille Parmentier / Marine Schequenne
ANALYSE
La ville de Besançon possède une place militaire stratégique par sa position géographique au pied de l'éperon rocheux et ceinturée par la rivière du Doubs qui protège naturellement la ville. Cette défense a été complétée par des fortifications édifiées au Moyen Age, puis, Vauban a édifié une nouvelle ceinture militaire au XVIe siècle. L'espace est totalement saturé et la place de la voiture particulière trop présente. La place de Lattre de Tassigny a perdu ses fonctions premières. Les zones vertes du quartier se sont réduites et concentrées au niveau de la citadelle et de la gare d'eau. Un espace vert subsiste mais reste inexploité : un verger situé derrière des boxes de stationnement. Cette place n'est pas liée au reste du quartier. La route qui relie la place et le verger connait un trafic important et le trottoir le longeant est trop étroit pour un accès piéton. Le site est pourtant encouragé par une volonté citoyenne voulant s'approprier l'espace public.
PROGRAMME
Le but est de redonner au secteur ses fonctions d'antan en rétablissant la "plate-forme de tir", en redonnant à la place son usage principal, et en réaménageant une véritable zone piétonne. Afin de lier les berges au quartier, un lien intra / extra muros permettrait de rythmer la marche avec des vues à travers les meurtrières ainsi qu'un percement sous-terrain. L'impact négatif du réseau viaire est à améliorer en réduisant les zones de stationnement qui doivent se concentrer en un seul point. La mise en lumière du patrimoine est nécessaire dans ce quartier car il est riche et harmonieux.
PROJET
Le but est de connecter trois sites de qualité qui s'ignorent. La place de Lattre de Tassigny, dépourvue de toutes ses places de stationnements peut retrouver sa fonction initiale. L'aménagement d'une installation éphémère permet de créer un espace couvert pour tous types de manifestations et un espace végétal. Un espace de service longe la rue Neuve et offre aux citoyens un espace de compostage, de recyclage et de Vélocité encourageant la biodiversité. Afin de réduire l'impact de la voiture, la ruelle est coupée à la circulation (sauf riverains) ainsi que la route bordant la place à l'ouest. L'accès aux espaces est revu avec un réaménagement et agrandissement de la chaussée entre la place et le verger. Afin de mettre en avant le patrimoine, la chaussée est surélevée. Cela permet d'avoir à hauteur d'oeil les meurtrières créant une séquence de vues vers le Doubs. Deux circulations sont dégagées de part et d'autre de la chaussée pour les piétons et les cyclistes. La zone de verger est embellie en démolissant les boxes existants et en édifiant un parking de ville avec une capacité plus grande. Deux étages permettent donc de déplacer l'ensemble des stationnements présents sur la place. La volumétrie générale reprend les grandes lignes de la façade pignon aveugle désaffectée. Le toit végétal réduit le vis-à-vis des riverains vivant dans les immeubles au-delà du bâtiment. La toiture se retourne en façade côté rue, elle est aveugle pour accentuer la perspective sur l'ouverture des remparts existante. Le verger est dédié à des installations éphémères avec un local technique de rangement pour les manifestations sous un porte-à-faux du parking. Du parc de la gare d'eau, sur les berges du Doubs, un percement est réalisé en partie basse des remparts permettant de les relier au verger par un passage sous-terrain sous la chaussée surélevée. Le but principal de ce projet est de redonner un attrait aux remparts, élément symbolique de la ville en les redynamisant et en faisant de cette actuelle "barrière" un espace de qualité.
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ANALYSE
La ville de Besançon possède une place militaire stratégique par sa position géographique au pied de l'éperon rocheux et ceinturée par la rivière du Doubs qui protège naturellement la ville. Cette défense a été complétée par des fortifications édifiées au Moyen Age, puis, Vauban a édifié une nouvelle ceinture militaire au XVIe siècle. L'espace est totalement saturé et la place de la voiture particulière trop présente. La place de Lattre de Tassigny a perdu ses fonctions premières. Les zones vertes du quartier se sont réduites et concentrées au niveau de la citadelle et de la gare d'eau. Un espace vert subsiste mais reste inexploité : un verger situé derrière des boxes de stationnement. Cette place n'est pas liée au reste du quartier. La route qui relie la place et le verger connait un trafic important et le trottoir le longeant est trop étroit pour un accès piéton. Le site est pourtant encouragé par une volonté citoyenne voulant s'approprier l'espace public.
PROGRAMME
Le but est de redonner au secteur ses fonctions d'antan en rétablissant la "plate-forme de tir", en redonnant à la place son usage principal, et en réaménageant une véritable zone piétonne. Afin de lier les berges au quartier, un lien intra / extra muros permettrait de rythmer la marche avec des vues à travers les meurtrières ainsi qu'un percement sous-terrain. L'impact négatif du réseau viaire est à améliorer en réduisant les zones de stationnement qui doivent se concentrer en un seul point. La mise en lumière du patrimoine est nécessaire dans ce quartier car il est riche et harmonieux.
PROJET
Le but est de connecter trois sites de qualité qui s'ignorent. La place de Lattre de Tassigny, dépourvue de toutes ses places de stationnements peut retrouver sa fonction initiale. L'aménagement d'une installation éphémère permet de créer un espace couvert pour tous types de manifestations et un espace végétal. Un espace de service longe la rue Neuve et offre aux citoyens un espace de compostage, de recyclage et de Vélocité encourageant la biodiversité. Afin de réduire l'impact de la voiture, la ruelle est coupée à la circulation (sauf riverains) ainsi que la route bordant la place à l'ouest. L'accès aux espaces est revu avec un réaménagement et agrandissement de la chaussée entre la place et le verger. Afin de mettre en avant le patrimoine, la chaussée est surélevée. Cela permet d'avoir à hauteur d'oeil les meurtrières créant une séquence de vues vers le Doubs. Deux circulations sont dégagées de part et d'autre de la chaussée pour les piétons et les cyclistes. La zone de verger est embellie en démolissant les boxes existants et en édifiant un parking de ville avec une capacité plus grande. Deux étages permettent donc de déplacer l'ensemble des stationnements présents sur la place. La volumétrie générale reprend les grandes lignes de la façade pignon aveugle désaffectée. Le toit végétal réduit le vis-à-vis des riverains vivant dans les immeubles au-delà du bâtiment. La toiture se retourne en façade côté rue, elle est aveugle pour accentuer la perspective sur l'ouverture des remparts existante. Le verger est dédié à des installations éphémères avec un local technique de rangement pour les manifestations sous un porte-à-faux du parking. Du parc de la gare d'eau, sur les berges du Doubs, un percement est réalisé en partie basse des remparts permettant de les relier au verger par un passage sous-terrain sous la chaussée surélevée. Le but principal de ce projet est de redonner un attrait aux remparts, élément symbolique de la ville en les redynamisant et en faisant de cette actuelle "barrière" un espace de qualité.
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Projet de Ludivine Gay / Guillaume Jacquot / Pierre Monnin / Danko Pavlovic / Arthur Schmidt
PROGRAMME
Nos analyses ont fait émerger deux axes de travail. Le premier est d'accentuer le rôle d'articulation du site entre la citadelle, le centre-ville et la gare d'eau. Pour ce faire nous cherchons à ouvrir les espaces et les perspectives afin de lier visuelle-ment ces trois éléments. Il faut ensuite proposer des structures permettant de les lier également physiquement et enfin, renforcer le rôle de d'entrée de ville qui fait partie de l'essence même du quartier.Le second axe consiste à qualifier la place de Lattre de Tassigny. L'idée est de la diviser en deux parties, une paysagère et une minérale, en laissant les habitants s'approprier l'espace à l'instar de ce qu'ils ont fait jusqu'à présent pour améliorer la vie de quartier.
PROJET
Nous avons donc fait le choix d'un projet proposant plusieurs interventions essentiellement urbanistiques, destinées à lier les espaces entre eux et la programmation d'un nouvel espace plus approprié au partage et à l'échange entre les résidents. La première intervention consiste à ouvrir l'espace de la place en démolissant les deux bâtiments au croisement de l'avenue de la gare d'eau. Une partie de la place est traitée avec un revêtement de sol minéral propice à l'installation des stands pour le marché. L'autre partie est un aménagement paysager qui propose des potagers en libre utilisation. Ces jardins font donc écho au verger qui se trouve à l'ouest et encore plus loin aux jardins familiaux. Deuxièmement, le parking de la place est supprimé et nous choisissons de le transférer au niveau du verger, le long du mur pour éviter d'occuper trop d'espace et de traiter le sol en gravillon. Les plantations du verger viennent dissimuler le tout. Pour finir, une promenade par une passerelle surélevée permet de lier chacun de ces nouveaux éléments. On y accède au niveau de l'ancienne porte de la ville. La coursive suit ensuite les remparts en s'y accrochant afin de proposer une promenade avec de belles perspectives paysagères sur le Doubs, la colline et la citadelle. Après un point de vue en belvédère, on peut redescendre vers la place en passant par-dessus la route, redessinant ainsi une nouvelle porte de ville en écho à l'ancienne.
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Nos analyses ont fait émerger deux axes de travail. Le premier est d'accentuer le rôle d'articulation du site entre la citadelle, le centre-ville et la gare d'eau. Pour ce faire nous cherchons à ouvrir les espaces et les perspectives afin de lier visuelle-ment ces trois éléments. Il faut ensuite proposer des structures permettant de les lier également physiquement et enfin, renforcer le rôle de d'entrée de ville qui fait partie de l'essence même du quartier.Le second axe consiste à qualifier la place de Lattre de Tassigny. L'idée est de la diviser en deux parties, une paysagère et une minérale, en laissant les habitants s'approprier l'espace à l'instar de ce qu'ils ont fait jusqu'à présent pour améliorer la vie de quartier.
PROJET
Nous avons donc fait le choix d'un projet proposant plusieurs interventions essentiellement urbanistiques, destinées à lier les espaces entre eux et la programmation d'un nouvel espace plus approprié au partage et à l'échange entre les résidents. La première intervention consiste à ouvrir l'espace de la place en démolissant les deux bâtiments au croisement de l'avenue de la gare d'eau. Une partie de la place est traitée avec un revêtement de sol minéral propice à l'installation des stands pour le marché. L'autre partie est un aménagement paysager qui propose des potagers en libre utilisation. Ces jardins font donc écho au verger qui se trouve à l'ouest et encore plus loin aux jardins familiaux. Deuxièmement, le parking de la place est supprimé et nous choisissons de le transférer au niveau du verger, le long du mur pour éviter d'occuper trop d'espace et de traiter le sol en gravillon. Les plantations du verger viennent dissimuler le tout. Pour finir, une promenade par une passerelle surélevée permet de lier chacun de ces nouveaux éléments. On y accède au niveau de l'ancienne porte de la ville. La coursive suit ensuite les remparts en s'y accrochant afin de proposer une promenade avec de belles perspectives paysagères sur le Doubs, la colline et la citadelle. Après un point de vue en belvédère, on peut redescendre vers la place en passant par-dessus la route, redessinant ainsi une nouvelle porte de ville en écho à l'ancienne.
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